mardi, octobre 20, 2009

Pour Diane Maurer: l'origine de l'univers.

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Une idée très simple :

verser une seule goutte de fil de bœuf au centre de la cuvette pleine de couleurs et...

voir quoi se passe.

La goutte se transforme, s'étire vers le haut et vers le bas, et le résultat, franchement,n'est pas spécialement attractif.



Mais après avoir fait le papier précédent,
je me suis souvenu tout de suite du livre de Diane Maurer :

(ISBN: 0823055752 / 0-8230-5575-2)

C'est un livre fabuleux sur la marbrure et ses diverses techniques et aussi un guide pour la réalisation de divers modèles. Il est très connu aux États-Unis, mais aussi en Espagne, une élève l'a porté à une de mes classes et elle m'a demandé si je le connaissais.

Certainement, je le connaissais, et je dois demander des excuses à Diane parce que je distribuais entre mes élèves photocopies de deux pages que m’ont fascinées depuis que je les ai vues la première fois.

Diane explique là comment transformer une goutte ronde de peinture en diverses figures.

Un papillon, un poisson, un colibri, des étoiles et des plantes.

Pas à pas, comme une recette de cuisine.

Je n'ose pas répéter ici mon méfait,

mais j'inclus un échantillon pour que vous voyiez de quoi je parle.

C'est ce que je voulais faire.

Verser quelques gouttes de peinture et les transformer en étoiles.

Mais avec mon fil de bœuf au lieu du noir.

Je me suis proposé de répéter toutes les formes qui apparaissaient à ces deux pages.

L'étoile n'a pas été très compliquée de faire.

Mais quand j'ai essayé le poisson...

Je n’arrive pas à faire ces choses ni avec le dessin devant.

J’ai fais un scarabée tiré.

Un monstre cuirassé.

Toute chose, sauf le poisson.


Vous pouvez rire. Je l'ai fait.

Et en plus, après mon "poisson" j'ai abandonné mes photocopies.

Mais j'ai continué à peindre. La marbrure est additive. On peut pas s'arrêter.

Et merci qu’on ne peut pas s'arrêter, parce que loin des diagrammes,

des figures ont commencé à apparaître.

Quelques modifications sur les spirales.


Jusqu'à arriver à quelque chose de pareil au soleil en émergeant depuis un horizon bleu.

Naturellement, je m'ai rendu fou avec les spirales.

Je n'ai pas arrêtées de les faire jusqu'à la parution des certaines galaxies.

Grands...

... petites...

... ou doubles.

Maintenant je me trouvais plus à l'aise.

Comme "un poisson" dans l'eau.

J'ai essayé alors avec les typiques cercles concentriques de l'"épreuve" de la marbrure.

Ma femme nomme à ce papier "le baiser", elle saura parce que.

On peut faire aussi des spirales avec cette technique.

Quand’on s'emballe, tout est possible.

J'ai essayé avec mes arbres, ma version de l'"Art nouveau", maintenant différent.

Et, un arbre et une spirale.

La fil de bœuf m'intéresse, il me plaît de jouer avec elle.

Il fallait essayer de peindre ce fond qui me fascine quand il est blanc,

parce qu'un fond doux pourrait surélevait les figures.

Oui, c'est comme un magma sur lequel flotte la vie.

Des amibes et des protozoaires.

Des sciences naturelles de primaire. Presque je ne me souviens pas.

Comme tout va et vient, j'ai continué à peindre des figures bizarres.

En combinant le premier modèle avec qui j'ai commencé avec des figures dans son intérieur...

... je me suis rendu compte comment a pu être l'origine de l'univers...

... tout est né de la peinture qui flotte...

... !la marbrure c’est l'origine de l'univers¡

1 commentaire:

Bergamote a dit…

C'est magnifique. On dirait des fractales (courbes mathématiques vraiment superbes).