mardi, décembre 22, 2009

Bonnes fêtes.

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mercredi, novembre 25, 2009

Le suminagashi et Harunobu

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Le suminagashi est le précédent japonais de la marbrure.
On peut le traduire comme "l'encre noire qui flotte".

Aaldert, de Boektotaal,
a réalisé une démonstration de cette technique,
à la dernière foire de Leiden.





Les préparations ont été faites directement devant le public,
avec des moyens spectaculaires.

Il faut minutieusement préparer l'encre
pour qu'elle puisse parfaitement flotter sur une cuvette d'eau pure
sans aucun additif.



Quand tout est prêt,
grâce à deux pinceaux,
l'un chargé de l'encre
et l'autre avec une substance pour la disperser,
une goutte de chaque pinceau se dépose
sur la surface de l'eau,
et enfin la cuvette restera pleine des cercles concentriques
qui se seront formés par l'alternance de ces deux substances.



Dans ce moment il peut opérer l'air,
qui nous aidera si nous avons un éventail à la main.





On aura un dessin unique et original dans chaque papier.




Bien que j'aie dois dire qu'Aaldert n’aime pas l'éventail et il ne l'a pas utilisé dans sa démonstration.


***

Le suminagashi le plus traditionnel était fait avec de l’encre noire,
mais de l'encre bleue et de la rouge ont été ajoutées ultérieurement.

Le papier qui ouvre cet article,
provenant du recueil du docteur Sidney Berger, à Boston,
c'est un bon exemple et il servira à voir clairement
l'aspect que ces papiers présentent.



Ils existent des documents datés au XIIe siècle
avec calligraphie exécutée sur un fond de suminagashi,
donc on estime que probablement c’est une technique millénaire.





La scène là-haut est le sutra XII
de
Semmen Koshakyo.

Il me plaît beaucoup, tant que j'ai demandé à ma soeur Adela
De me faire une copie à l'huile dans bois,
celle-ci que j'ai dans mon bureau
et ainsi je peux en profiter tous les jours.

Il y a...tout:
la forme d'éventail,
la calligraphie,
la miniature…
et le suminagashi.

Notter comme le peintre a respecté le fond de suminagashi
et voilà qu'il a dessiné la figure de la gauche dans deux parties.

Aujourd'hui le suminagashi est connu dans tout le monde et
la liste d'artistes qui l'utilisent
et le transforment est interminable.




Cet arbre est l'une des compositions les plus caractéristiques
de Milena Hughes.

Il n'y a que le voir pour savoir qu'il est sien.


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J'ai essayé de faire suminagashi,
et par hasard j’obtenu ce papier que me rappelle

"La grande vague" de Hiroshigue,

un des artistes de l'Ukiyo-e,
les fameuses images japonaises de la période Edo.








Seulement qu’à mon éventail lui est venu à l'esprit
changer la sacrée montagne Fuji
dans une espèce d'ours polaire.

Et cela me porte où je voulais aller.

L'autre jour j'ai tapé au “google”, images :

"Harunobu"

Un autre artiste de la même période :
Suzuki Harunobu (c. 1724-1770)

Savez-vous ce qu'il c’était passé?

Que la troisième image qui est apparue dans mon ordinateur a été celle-ci :

"Le grand singe"




Une interprétation comique,
c'est moi qui le dis,
de comment cet artiste voit les relations de paire.
Voyons... de celui qui porte le pantalon à la maison.

C'est une gravure et le suminagashi a été imprimé dans un bloc en bois,
comme le reste de dessin.

Ce n'est pas un vrai suminagashi,
c'est une évocation du même qui n'indique pas une autre chose
que le respect de l'artiste vers la vénérable tradition,
le même sentiment du miniaturiste de l'éventail.

Harunobu n'a pas fait ça une seule fois.
Il l'a répété dans une autre gravure,

"Kanzan et Jittoku"

deux moines qui étudient une lettre d’amour,
quelques personnages burlesques de l'époque de la dynastie Tang (618-907).





Je connaissais cette gravure depuis longtemps,
même je l'ai vu l'année passée à Barcelone,
dans une exposition sur l'Ukiyo-e dans la “Pedrera”,
l'édifice de Gaudí,
parce qu'à Barcelone les plaisirs viennent toujours de deux en deux...

Ma surprise est arrivée l'autre jour après avoir trouvé "Le grand singe" pour la première fois.
Je savais que Harunobu avait aussi utilisé un fond suminagashi dans cette gravure,
et une vente aux enchères m'a permis de le trouver.

Maintenant vous pouvez voir les deux gravures en même temps.
Quelque chose qui m’a coûté beaucoup de temps et de chance.

Mais si vous vous faites un ballot avec le mot japonais
je peux vous recommander un raccourci.
Veilleux le prononcer comme toutes les personnes
qui entendent parler du suminagashi pour la première fois le font:

s u m i... Q U O I ?





Copyrights: Ma reconnaissance à Aaldert, au docteur Berger et à Milena Hughes par son aimable autorisation pour inclure ses images. Les gravures peuvent se trouver librement à l’internet.

lundi, novembre 16, 2009

Jan van Oostrum

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Les derniers jours 7 et 8 de novembre,
comme chaque année,
il a eu lieu à Leiden (Hollande)
la foire des arts du livre.

L'Église de San Pierre,
maintenant déliée de la foi et liée ce week-end à la raison,
est un cadre absolument fascinant pour cet événement.



Des livres d'artiste,
calligraphie,
matériels de reliure,
et diverses activités
remplissent de vie l’ancien espace sacré.

JAN REIN VAN OOSTRUM
a été le protagoniste d'une d'elles:

une démonstration de marbrure.




Il se consacre à faire ces démonstrations par toute l’Europe.

Des démonstrations qui lui donnent un énorme plaisir,
vous voyez déjà sa concentration et celle de son public.





Je l'ai connu en Belgique le moi d'avril passé,
à la foire de Sint Nicklass.

Il m'a invité à voir comme il faisait un de ses papiers,
et, depuis ce premier instant,
j'ai su que Jan aime la marbrure au moins le même que moi.

Je m’ai suis rencontré avec lui à la foire de Cologne.



Mais j'ai seulement réussi à faire ces photographies à Leiden,
où j'ai aussi pu bavarder un petit peu avec lui.

J'adore ce qu'il fait, comme il le fait et pourquoi il le fait.

Et la prochaine fois, s’il veut, je lui ferai un vidéo.


Un salut tres cordial, Jan.

vendredi, octobre 30, 2009

!Finallement¡ Une guide des papiers dècorès.

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Susanne Krause est une de décoratrices de papier,
la technique qu'elle utilise est celle de la colle,
plus connues aujourd'hui.


J'ai obtenu sa photo à la foire de reliure de Cologne,
où elle a été avec ses papiers … et avec ses livres.

Parce que Susanne à multiples facettes,
elle ne se limite pas à peindre du papier seulement,
mais elle écrit aussi et édite ses propres livres.

L'une des phrases de Susanne qui m'a attiré l'attention le plus
a été dans celle où elle mentionne que
chaque génération perd un secret
d'une technique décorative du papier.

Avec chaque maître qui disparaît,
il le fait aussi, le truc formidable qu'il a seulement connu.

C'est pourquoi il n’est pas seulement important de maintenir la production de papier décoré,
mais des divulguer les techniques décoratives avec l'enseignement et,
avec la publication d'oeuvres que
sont l’archive que nous léguons aux futures générations.


Le premier livre de Susanne, en collaboration avec Ilona Hesse,
c'était une petite révision de différentes techniques décoratives du papier :
Sur des papiers décorés à la main (ISBN 9783938423158),
avec deux éditions, la première en 2000 et la deuxième en 2007.



Le deuxième est une oeuvre spécifique de sa technique :
Plus sur les papiers à la colle,
(ISBN 3-938423-07-2), du 2005.




Le troisième, de 2007,
Des papiers décorés internationaux: plus loin qu'un livre d'échantillons,
(ISBN 9783938423202).
Un résumé luxueux avec des échantillons originaux de 25 artistes internationaux.



Et le quatrième…
...le quatrième est ce que je veux vous présenter maintenant
et le motif de cet article.

Le dernier livre de Susanne,
récemment publié
et qui a été présenté à la dernière foire du livre de Frankfurt,
il y a une paire des semaines.

Le papier décoré : une guide. (ISBN 978-3-938423-17-2)

Un livre fondamental
pour la reconnaissance et l'estime des papiers décorés,
de ses diverses techniques de réalisation,
aussi les traditionnelles comme les modernes sont incluses, et de ses dessins.

Les techniques décoratives ne sont pas décrites
mais on essaie de reconnaître à laquelle
doit appartenir, le papier qui se possède
et qu'il s'agit d'identifier avec cette aide précieuse.

C'est une guide de champ.

Comme un papillon est vu sur le champ
et voilà qu'il s'agit d'identifier son espèce
avec l'aide d'une guide de lépidoptères,
il apparaît dans les gardes d'un livre, ou dans un autre lieu,
un papier décoré que l'on pourra identifier
avec ce nouveau livre de Susanne.




Les descriptions sont simples et claires
et les illustrations, 113 à toute couleur,
proviennent des fonds de

la collection de Papiers décorés de la Bibliothèque Royal de La Haye;
de celle du Musée Allemand du Livre et de l'Écriture (Leipzig);
de la Bibliothèque de la princesse Anne Amalia (Weimar)
des recueils particuliers
et d’artistes.

Le texte apparaît dans trois langues :
l'Allemand, le Hollandais et l'Anglais
et il a été rédigé par des spécialistes des institutions mentionnées :
Henk Porck, Julia Rinck, Frieder Schmidt et Ida Schrijver.

Plus de garanties ne peuvent pas être demandées.

Plus rien que désirer un énorme succès à cette publication
qui confirme l'intérêt qui existe actuellement à ce sujet.

Une œuvre qui devrait être présente dans toute bibliothèque,
aussi privée comme publique,
et dont j'espère que bientôt il peut y avoir la deuxième édition
avec encore plus d'illustrations...

... et avec le texte aussi en français,
Une chose réellement facile à résoudre.




Ces livres peuvent être demandés directement à Susanne: http://www.hamburgerbuntpapier.de/
ou par e-mail à studio@hamburgerbuntpapier.de


mardi, octobre 20, 2009

Le livre le plus cher du monde.

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Je vous ai demandé de m’envoyer des photos de vos travaux avec mes papiers
et ils viennent d'arriver quelques uns d’une travail excellent
après lequel se cache une triste histoire.


Les auteurs de cette reliure sont une couple d'artisans
qui vivent dans une fameuse ville espagnole,
l'une de ces quatre ou cinq qui ont plus été
de ce qu'aujourd'hui ils sont.

Ils ont un atelier petit et précieux,
avec un mur revêtu en brique,
qui valorise encore plus le travail qu'ils font.

Ils vivent d'un artisanat ancien.
Ils font des cahiers, des livres, des agendas,
toute espèce d'objets de papeterie.

Avec ses seules mains et peu de choses en plus :
brosses, colle, papier, carton...

Ils préparent tous ces objets pendant l'année
et tout de suite ils récupèrent l'inverti
et un peu plus pour continuer à vivre,
à la traditionnelle Foire d'Artisanat
qui a lieu dans sa ville,
comme dans tant des autres à l'Espagne,
pour Noël.

Ainsi depuis des plusieurs années,
mais chaque fois
il faut présenter une œuvre représentative de ce qu'ils font,
et attendre l'admission
et le tirage des places.

Cette année ils ont présenté le livre que vous avez déjà vu,
avec sa boîte à jeu.



Je connais le bon goût qu'ils ont,
et je suis très orgueilleux qu’ils ont pris un de mes papiers
pour réaliser cette "pièce".



Je suis sûr qu'ils sont des artistes.
Peut-être ses mains, peut-être sa inspiration.

Fixe-vous dans cette large bande de tissu rouge de la boîte de protection.



Elle est dans l'un des côtés de l'étui...


... mais pas dans l'autre.


¿Pourquoi ?
Très facile.
Il n'y avait pas papier pour plus.

Bien qu'ils ne me le dissent pas, j’en suis sûr.


La manière de résoudre le problème
c'est un coup de génie.

Le plus faible point se convertit
dans le détail le plus élégant.



Vous demanderez encore qu'où est la triste histoire.




La triste histoire consiste en ce qu'ils n'ont pas pu entrer à la Foire,
ils sont restés dehors parce qu'apparemment...

... ce livre avec sa petite boîte n'est pas un travail "artisan".



¿ Pouvez vous comprendre?...

No.
Vous pensez le même que moi.
Une injustice du jury d’admission.

***

Les artisans de cette histoire que seulement
et pas moins d'artisans ce qu’ils sont,
doivent chercher maintenant une autre ville qui les accueille,
où son pain peut être gagné.

Sur la photo suivante vous pouvez voir l'un de ses albums,
et au fond,
un bon tas d'agendas
qui leur fournissent le soutien.


Je désire qu'ils trouvent bientôt la solution à son dilemme,
ils seront très heureux les habitants de la ville qui les admet,
parce qu'ils pourront jouir des objets de son artisanat.



Mais si quelque chose se tord,
et le mauvais destin apparaît,
ces artisans devront fermer son atelier.

Et son livre avec sa petite boîte,
l'œuvre qu'ils ont présentée comme la meilleure qui pouvait de ses mains sortir,
sera pour eux

LE LIVRE LE PLUS CHER DU MONDE.




Pour Diane Maurer: l'origine de l'univers.

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Une idée très simple :

verser une seule goutte de fil de bœuf au centre de la cuvette pleine de couleurs et...

voir quoi se passe.

La goutte se transforme, s'étire vers le haut et vers le bas, et le résultat, franchement,n'est pas spécialement attractif.



Mais après avoir fait le papier précédent,
je me suis souvenu tout de suite du livre de Diane Maurer :

(ISBN: 0823055752 / 0-8230-5575-2)

C'est un livre fabuleux sur la marbrure et ses diverses techniques et aussi un guide pour la réalisation de divers modèles. Il est très connu aux États-Unis, mais aussi en Espagne, une élève l'a porté à une de mes classes et elle m'a demandé si je le connaissais.

Certainement, je le connaissais, et je dois demander des excuses à Diane parce que je distribuais entre mes élèves photocopies de deux pages que m’ont fascinées depuis que je les ai vues la première fois.

Diane explique là comment transformer une goutte ronde de peinture en diverses figures.

Un papillon, un poisson, un colibri, des étoiles et des plantes.

Pas à pas, comme une recette de cuisine.

Je n'ose pas répéter ici mon méfait,

mais j'inclus un échantillon pour que vous voyiez de quoi je parle.

C'est ce que je voulais faire.

Verser quelques gouttes de peinture et les transformer en étoiles.

Mais avec mon fil de bœuf au lieu du noir.

Je me suis proposé de répéter toutes les formes qui apparaissaient à ces deux pages.

L'étoile n'a pas été très compliquée de faire.

Mais quand j'ai essayé le poisson...

Je n’arrive pas à faire ces choses ni avec le dessin devant.

J’ai fais un scarabée tiré.

Un monstre cuirassé.

Toute chose, sauf le poisson.


Vous pouvez rire. Je l'ai fait.

Et en plus, après mon "poisson" j'ai abandonné mes photocopies.

Mais j'ai continué à peindre. La marbrure est additive. On peut pas s'arrêter.

Et merci qu’on ne peut pas s'arrêter, parce que loin des diagrammes,

des figures ont commencé à apparaître.

Quelques modifications sur les spirales.


Jusqu'à arriver à quelque chose de pareil au soleil en émergeant depuis un horizon bleu.

Naturellement, je m'ai rendu fou avec les spirales.

Je n'ai pas arrêtées de les faire jusqu'à la parution des certaines galaxies.

Grands...

... petites...

... ou doubles.

Maintenant je me trouvais plus à l'aise.

Comme "un poisson" dans l'eau.

J'ai essayé alors avec les typiques cercles concentriques de l'"épreuve" de la marbrure.

Ma femme nomme à ce papier "le baiser", elle saura parce que.

On peut faire aussi des spirales avec cette technique.

Quand’on s'emballe, tout est possible.

J'ai essayé avec mes arbres, ma version de l'"Art nouveau", maintenant différent.

Et, un arbre et une spirale.

La fil de bœuf m'intéresse, il me plaît de jouer avec elle.

Il fallait essayer de peindre ce fond qui me fascine quand il est blanc,

parce qu'un fond doux pourrait surélevait les figures.

Oui, c'est comme un magma sur lequel flotte la vie.

Des amibes et des protozoaires.

Des sciences naturelles de primaire. Presque je ne me souviens pas.

Comme tout va et vient, j'ai continué à peindre des figures bizarres.

En combinant le premier modèle avec qui j'ai commencé avec des figures dans son intérieur...

... je me suis rendu compte comment a pu être l'origine de l'univers...

... tout est né de la peinture qui flotte...

... !la marbrure c’est l'origine de l'univers¡