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Modèle "Cathédrale",
réalisé avec un peigne de seulement deux millimètres de séparation entre ses aiguilles,
impossible de construire sans la méthode de Charles W. Woolnough.
Quand on a besoin d'un instrument pour la pratique de la marbrure, ces soient les peignes, la cuvette ou presque toute autre chose, il est très difficile de le trouver au marché, bien qu'il y ait quelque magasin spécialisé, surtout à Istanbul … dès la que la meilleure solution soi de les faire personnellement. Dans cet article je vais expliquer trois procédés que j'emploie pour fabriquer mes peignes. Je désire que ce reportage aide à celui qui a besoin de les faire.
Mais avant de commencer, je veux payer mes obligations. La méthode plus raffinée que a été divulgué au XIXe siècle par Charles W. Woolnough, auteur d'un précurseur manuel de la marbrure. Là un diagramme révélateur apparaît, mais je reconnais que je n'ai pas réussi à comprendre la méthode jusqu'à que Joan Ajala intervînt et elle me donnât les explications opportunes. Dé la, que je dois une reconnaissance à Joan par ses explications et au grand maître par la générosité de son hardiesse d’avoir révélé, à cette époque, ce système. Mais je dois aussi une grande reconnaissance à Manuel Valero Mor, parce que son travail illustre ces lignes. Il a eu la gentillesse de m'accompagner un matin en prenant plusieurs des photographies suivantes et de compléter son engagement en confectionnant quelques diagrammes très précis. Merci beaucoup, Manuel.
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Il y a deux types de peignes. Les uns montent de grosses aiguilles et servent à étirer la peinture, ils s'appellent “râteaux“ et je les fais avec le premier des méthodes que je vais expliquer. Les autres montent des aiguilles fines, ils s'emploient après avoir passé les râteaux et "dessinent" les différents modèles de la marbrure de peignes. Ils peuvent monter des aiguilles avec une distance entre elles de plus d'un centimètre, et ceux-ci je les fais avec la deuxième méthode. Ou la distance entre les aiguilles peut être égale ou plus petite d'un centimètre et alors je recommande d'employer la troisième méthode que j'expliquerai, celui de Woolnough, bien que ce système puisse s'employer, s'il est désiré, pour la fabrication de tous les peignes, n'importe quelle que soi la distance entre ses aiguilles.
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La première méthode :
Râteau longe de 5 cm.
Râteau court de 5 cm.
Idoine pour fabriquer des râteaux. C'est la plus simple. Il faut seulement une planche en bois et une perceuse avec une broche de la mesure exacte, du même calibre, que les aiguilles que nous allons employer. Sur la planche il faut marquer la distance à laquelle nous ferons les trous pour insérer les aiguilles. Par exemple, chaque cinq centimètres. Nous pouvons placer un papier millimétré sur le bois et signaler chaque intervalle. Ou nous pouvons le faire directement avec un compas qui déplacera cette mesure. Tout de suite, simplement, il faut percer chaque trou. Si nous utilisons un support pour la perceuse les trous resteront complètement perpendiculaires à la planche en bois sans aucun effort; si nous ne l'avons pas il faudra s'efforcer un peu pour l'obtenir, bien que dans un râteau n'ait pas trop d'importance que toutes les aiguilles restent complètement perpendiculaires à la planche et parallèles entre soi. Quand tous les trous ont été faits les aiguilles s'introduisent et le râteau reste prêt.
Des conseils : 1) fabriquer un jeu de deux râteaux, l'un qui sert à le passer par la côté court de la cuvette et l'autre pour la côté long; 2) couper chaque planche en bois dix ou quinze centimètres plus longs que la mesure de la cuvette, pour pouvoir l'appuyer sur les bords de la même; 3) diviser la mesure de la cuvette par la distance entre les aiguilles, mépriser les décimaux et placer une aiguille moins que le résultat, pour que le râteau ait d’ampleur suffisante pour faire les mouvements d'aller et de retour; 4) avant de placer les aiguilles doubler la planche en bois avec une bande d'emballage ou quelque chose similaire qui l'imperméabilise.
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La deuxième méthode :
La "machine" complète.
Conseillable pour fabriquer des peignes de plus d'un centimètre de séparation entre ses aiguilles. C'est une méthode très pareille au précédent, une planche en bois est également utilisée, mais les aiguilles très fines se glisseraient par tout trou fait avec une broche et ce qu'il faut faire est de les placer directement à la planche en bois. Il n'y a pas de problème avec les mesures, un morceau de papier millimétré se place sur la planche et les emplacements des aiguilles y sont marqués. Mais il faut maintenir le parallélisme entre celles-ci et aussi la perpendicularité avec la planche. Par conséquence elles ne peuvent pas s'enfoncer à pouls parce que ce serait un miracle que toutes allaient bien. Il faut construire une "machine" pour les placer à la perfection. Ils sont nécessaires deux pièces en carton pas très gros d'environ cinq centimètres de large, par une hauteur équivalente à la mesure de l'aiguille que nous allons utiliser moins deux centimètres. Et un bristol, de la même grosseur des aiguilles, et de la même largeur et de la longueur que les cartons précédents. Le bristol se coupe par la moitié de sa largeur. Et tout de suite une pièce en carton se place sur la table, dessus les deux pièces obtenues après la coupure du bristol avec une aiguille entre elles, et en complétant cette partie de la machine, un autre carton dessus. Toutes les pièces doivent être collées, en respectant l'ampleur de l'aiguille, et l'excès latéral du bristol coupé. Finalement il ne reste plus que monter cet ensemble sur un bois, une boîte ou un autre support similaire. Il se place sur la planche et les aiguilles s'enfoncent en les introduisant par le creux entre les cartons et en frappant avec un petit marteau. Grâce à la mesure de cartons ils feront comme limite et toutes les aiguilles seront introduis deux centimètres dans la planche, et resteront parfaitement parallèles entre soi et perpendiculaires avec la planche au moyen de la boîte, qui fera de guide.
Conseil : placer une paire de planches aux côtés dont celui qui sera votre peigne, cela stabilisera le guide.
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La troisième méthode.
C'est celui de Woolnough et de Joan Ajala, la plus précis, sert à fabriquer tout type de peigne, mais je le recommande surtout pour fabriquer les peignes d'un centimètre ou moins de séparation entre ses aiguilles. C'est le procédé le plus compliqué, est réalisé dans trois phases: la confection d’un patron, la fabrication des tronçons qui composeront le peigne et la construction finale de cela en unissant un certain numéro de tronçons.
La première phase : la confection d’un patron.
La première chose que nous devons construire c’est un patron, celle qui nous servira pour que tous les tronçons que nous fabriquons après soient égaux.
Nous aurons besoin : d’un morceau en carton qui servira de base à ne pas égratigner la table de travail, la pièce blanche de la photo; d’un morceau de papier millimétré; le morceau de plastique que deviendra le patron, la pièce noire de la photo; d’un crayon et d’une aiguille du même calibre que celles que nous allons employer dans la construction du peigne, montée, s'il est possible, dans une manche, si non il faudra employer un dé.
Nous placerons le plastique qui sera le patron au-dessus du carton protecteur de la table.
Et au-dessus du patron, du papier millimétré.
Nous marquerons avec un crayon l'emplacement de chaque aiguille. Il faudra faire un patron distinct pour chaque peigne que nous voulons fabriquer. Dans le cas ici illustré, nous faisons celui d'un centimètre de distance entre ses aiguilles.
Finalement avec l'aiguille montée à sa manche nous perforons tous les trous, avec attention de ne pas transpercer le carton protecteur de la table.
Le patron terminé et, en bas, le schéma de Manuel Valero qui explique cette partie du processus.
Conseil : il est très recommandable établir la taille Din-A4 comme la largeur de chaque tronçon de nos peignes. Il est très maniable et, de plus, toutes les pièces dont nous avons besoin se trouvent facilement dans toute papeterie. Le plastique qui se vend pour relier une thèse est parfait pour les patrons et de chaque feuille nous pouvons obtenir un tas de patrons. Le papier millimétré est de la même manière très facile de réussir dans cette taille. Et, comme nous verrons ensuite, le bristol et les feuilles de papier que nous aurons besoin pour faire les tronçons se coupent dans trois ou dans deux pièces respectivement.
La deuxième phase : la confection des tronçons.
Chaque tronçon du futur peigne se compose d'un bristol extérieur imperméabilisé et de la pièce en forme de M, celle de l'illustration de Woolnough, qui se place dans elle et qui est celle qui donne de parallélisme et perpendicularité à toutes les aiguilles du peigne.
Nous aurons besoin : de le même morceau en carton protecteur de la table que nous employons avant; du patron que nous avons faite; d’une règle; d’un morceau en carton de cinq centimètres de large que servira à marquer la moitié du bristol extérieur; d’un morceau de bristol, la pièce en couleur bleu foncé de la photo, de 10 centimètres de long, de chaque feuille Din-A4 nous obtiendrons trois; d’un ruban adhésif pour l'imperméabiliser; de la moitié d'une feuille courante de papier d'écrire Din-A4; de deux plioirs, l'une pour marquer et l'autre pour redoubler; de l'aiguille montée à sa manche déjà décrite et … de bien d'autres aiguilles.
Le bristol extérieur:
Le bristol extérieur est imperméabilise avec un morceau de ruban adhésif qui couvre sa partie centrale.
Avec l'aide du morceau en carton de cinq centimètres se détermine le centre du bristol, la ligne se marque avec un plioir …
… d'abord le bristol se plie avec les mains et après l'arête est renforcée avec l'autre plioir.
Le bristol extérieur terminé.
La pièce en forme de M :
On commence par doubler la moitié d'une feuille Din-A4 par …. la moitié.
Après il faut marquer la ligne du deuxième pli, à un demi-centimètre du premier. Je m'aide avec une bande bleue qui a cette mesure et avec un plioir.
Maintenant il faut lever le bord du pli.
Et doubler en avant, vers le numéro 1, le revers marqué avec un 2, qui se trouvait collé avant à la table, en dessous de 1. Il faut la doubler juste par l'arête du premier pli, marquée sur la photo avec deux lignes noires.
Peut-être qu’il soit meilleur apprécie dans la partie de là-haut de cette photo. Dessous on voit comment le nouveau pli est consolidé.
Nous avons déjà la pièce en forme de M.
La pose des aiguilles :
Maintenant il faut placer les pièces en ordre. Sur le carton protecteur nous marquons une ligne de référence et nous plaçons dessus le bristol extérieur, avec la partie imperméabilisée vers la table.
Et nous la fixons avec quelques épingles.
La deuxième pièce est celle qu’a la forme de M. Observer qu’on ne met pas le bord de la pièce sur la ligne, mais c’est la moitié du pli dans M ce que doit coïncider là, parce que les aiguilles devront transpercer les quatre parties du pli.
Nous la fixons aussi avec deux épingles.
Enfin nous plaçons le patron, en alignant ses trous avec la ligne de référence marquée dans le carton.
Avec une règle et un poids au-dessus du patron cela reste sujet et tout prêt pour commencer à perforer les trous.
Ce que nous devons faire avec attention pour que rien ne soit bougé.
C'est le schéma de Manuel Valero de cette partie du processus. Dans la partie agrandie on voit parfaitement où il doit passer l'aiguille, à travers du patron et en perforant la pièce dans M et le bristol extérieur, en arrivant même au carton protecteur mais sans le traverser.
Le patron se retire et les aiguilles commencent à se placer.
Après avoir retiré l'ensemble toutes les aiguilles s'adaptent jusqu'à, plus ou moins, la moitié de sa longitude par chaque côté.
Le bristol extérieur se place sur la table et les aiguilles doivent reposer sur le même plan.
Il coûte un peu de travail de les redresser.
Il faut déployer la pièce M avec beaucoup de soin, peu à peu.
Quand la pièce a été déployée nous voyons comment chaque aiguille traverse quatre fois le pli: il n'y a pas de meilleure méthode!
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La fixation final de chaque tronçon :
Il faut fermer le bristol extérieur.
Et l'ouvrir une autre fois pour vérifier si la pièce M reste complètement ajustée dans son intérieur. Il est très fréquent qu'on doit faire une petite correction.
Avec l'aide d'une limite toutes les aiguilles s'alignent.
Il ne manque plus que recoller les feuilles intérieures et le bristol.
D'abord les revers extérieurs et tout de suite la partie centrale. Mais, attention, donner un coup de presse après avoir collé chaque partie, la photographie est trop rapide.
Le reste de papier se découpe.
Et voilà que nous avons déjà un tronçon du peigne complètement terminé.
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La fabrication du peigne :
Le peigne est fabriqué en collant quelques tronçons, “les sandwiches d'aiguilles” comme les nomme Manuel, tant comme ils sont nécessaires pour atteindre la longitude du peigne que nous voulons faire, à deux pièces en carton qui seront le support du peigne, l'une va par dessous et l'autre au-dessus des tronçons, et, naturellement, l'il faut aller en collant partie par partie et en ajustant les pièces.
Ce dernier diagramme de Manuel Valero montre comment fusionnent deux tronçons. On fait coïncider la dernière aiguille du premier tronçon avec la première du deuxième tronçon, pour vérifier la distance et pour ajuster l'alignement, un petit morceau des deux tronçons se coupe ensemble avec un cutter, donc l'union restera parfaite. Des deux aiguilles numérotées 1 et 2, une d'elles sera perdu dans ce montage.
Quand’ on a collé les tronçons au carton inférieur, et puis au carton supérieure, une planche en bois est ajoutée au peigne.
Qu’est déjà terminé.
J'ai pris à l'expliquer cent fois plus qu’on prit pour le faire.
Je vous l'assure.
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Les meilleurs peignes que je n'ai jamais faits je les ai faits en suivant cette méthode. Je ne connais pas une autre meilleure manière de les faire, surtout les petits, c'est une méthode indispensable si on veut faire celui de deux millimètres. Les cartons peuvent être imperméabilisés aussi, ainsi que la planche en bois, que vous savez déjà qu’est plus long que le peigne pour qu'elle s'appuie aux bords latéraux de la cuvette pour qu’on puisse bien contrôler son mouvement. Les trois pièces marrons de cette dernière photo sont trois vis qui peuvent se placer plus bas ou plus haut comme diminue le niveau du bain ou comme nous remplissons le liquide de la cuvette, ainsi les aiguilles ni restent au-dessus de la surface du liquide, ce qui se passe parfois, ni arrive jamais le carton à toucher le liquide.
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